L'association Belo Horizonte Capoeira est une association de loi 1901.
Nous sommes animés par le désir de partager l'art et le savoir de la capoeira transmis de maître à élève depuis des centaines d'années. Cet enseignement est transmis part maître Tuché, capoeiriste reconnut dans le monde entier.
Son approche culturelle, sportive et associative fait de Belo Horizonte Capoeira une des meilleures académies de capoeira d'Île de France. La rigeur des entraînements associée à une ambiance fraternelle créée une pédagogie ludique pour apprendre et découvrir la capoeira à tout âge de vie. Cet art Afro-Brésiliens permet de se sensibiliser à une discipline individuelle, collective, artistique et technique alliant la grâce et la combativité.
La méthodologie proposée se base à la fois sur une pratique sportive, technique et combative de la capoeira. Mais aussi de l'ensemble de son univers musical, rythmique et philosophique. Aucune des leçons n’est strictement pratique ou théorique, l’une excluant l’autre. L’évolution et la fréquence des unités du cours vont dépendre des caractéristiques du groupe, de son assiduité, de ses habilités et de ses expériences. Au delà des divers entraînements, la pratique de la capoeira inclut des stages de passage de grade, des voyages sportifs et de multiples rencontres humaines. Des démonstrations sont régulièrement proposées par l'association afin d'exposer les qualités et bénéfices de cette discipline.
Le Batizado, qui signifie « baptême » correspond au passage de grade.
C’est un événement important pour tous les capoeiristes. Il clôt généralement une série de stages, avec l'intervention de mestres, contra-mestres, professeurs, instructeurs, venus de différentes régions et pays.
Les élèves sont appelés un par un. Ils jouent avec l'un des professeurs, jusqu'à être mis à terre, afin d'être intronisés dans le monde de la capoeira et, ainsi, de recevoir leur première corde/grade. Lorsque chaque élève d'un même niveau est passé, ils jouent entre eux. Puis on leur remet leur corde, assimilée à une ceinture dans d'autres arts martiaux.
Le passage de grade prend en considération différents paramètres tels que la progression technique, l’assiduité aux cours, l’apprentissage de la musique et du chant, la motivation et la présence lors de stages, démonstrations, etc.
Pour les élèves plus gradés, c’est aussi le moment de montrer leurs capacités et leur art du jeu. Le Batizado est un événement où l’on se rassemble, où l’on partage et où l’on apprend de chacun.
XVIème siècle : Emergence de la capoeira lors de la déportation des esclaves Africains au Brésil
1890 : Interdiction de pratiquer la capoeira au Brésil
1928 : Mestre Bimba crée la Capoeira Regionale
1932 : Création de la 1ère académie de Capoeira à Salvador de Bahia
1941 : Mestre Pastinha ouvre une école de apoeira Angola
1952 : La Capoeira est reconnue comme « Véritable Sport National » par le Président Brésilien suite à une démonstration de Mestre Bimba.
2002 : Arrivée de Mestre Tuché en France
2010 : Création du groupe BH Capoeira
2012 : 1er Championnat Intervilles de CAPoeira (CICAP)
Desde minha infancîa
Eu vivo pela Capoeira
Do Brasil até a França
Eu vou tocando Berimbau
Capoeira é minha vida
Minha vida é Capoeira
No toque do Berimbau
Belo Horizonte Capoeira
B. H. Capoeira
Com vocé eu vou jogar
B. H. Capoeira
Capoeira B. H.
Todo mundo esta convidado
Ao Belo Horizonte Capoeira
Si quizer jogar entra na roda
Estamos pronto pra começar
Jogo em baixo o jogo em cima
Sempre com a cabeça fria
Assim jogamos capoeira
Esse é o grupo B. H.
B. H. Capoeira
Com vocé eu vou jogar
B. H. Capoeira
Capoeira B. H.
Eu quero ver ?
Quem vai entrar na roda
Eu quero ver ?
Quem comigo vai jogar !
Reportages tv78
Depuis 20 ans, l’association élancourtoise « Belo Horizonte Capoeira » diffuse la pratique de la Capoeira sur le territoire… Nous sommes allés à la découverte de cet art martial brésilien qui a trouvé sa place dans les Yvelines …
Le club de Capoeira Belo Horizonte d'Elancourt, installé dans la commune depuis 11 ans, a organisé des rencontres internationales au Palais des sports. Une trentaine de professionnels est venue de France et d'Europe pour participer à ce rendez-vous.
Pour leur dernier rassemblement de la saison, les capoeiristes de l'association Belo Horizonte d'Elancourt se pliaient à la cérémonie du passage de grade devant leurs professeurs.
La capoeira, entre danse et sport, en démonstration, ce week-end, à Elancourt.
Un week-end aux couleurs du Brésil ! Maître Tuché, spécialiste de Capoeira, accompagné de son élève Baptiste Colombani, nous présente la 10ème journée internationale de Belo Horizonte Capoeira.
Six instruments, voire plus, sont utilisés dans la capoeira. Pratiqués tous ensemble, ils forment la « BATERIA » qui se place à la tête de la roda. Voici les principaux instruments :
Il s’agit d’un instrument de musique majeur de la capoeira, celui qui commande la ronde. Le son qu’il produit est puissant et grave.
Au cours de la roda, trois berimbaus différents sont fréquemment utilisés. Ces derniers se différencient par leurs sonorités.
Le premier, appelé Gunga, possède une calebasse volumineuse. Son son est plutôt grave et très puissant. C’est lui qui donne le rythme de base qui devra être suivi par les autres berimbaus.
Le second est appelé Medío. Sa calebasse est un peu moins volumineuse mais son volume sonore reste puissant. Le joueur qui joue du medio peut effectuer des variations pour modifier un peu le rythme établit par les autres instruments.
Le dernier s’appelle Viola et possède la plus petite des trois calebasses. Sa sonorité est bien moins grave et permet au joueur d’effectuer de nombreuses variations sans étouffer le rythme principal.
Le caxixi (se prononce ‘cachichi’) est généralement utilisé avec le Berimbau.
C’est le premier instrument utilisé dans la capoeira, bien avant le berimbau. Tout en bois, cet instrument à percussion ressemble à un long tambour conique. On le joue à pleine main pour obtenir des notes claquées ou toniques.
Il n’y a qu’un atabaque dans une roda, et il est le plus souvent placé à gauche à côté du gunga. Il doit accompagner les berimbaus, non les dominer.
L’atabaque maintient le rythme du jeu. Le gunga indique la vitesse et le type du jeu, mais l’atabaque maintient ce rythme même lors d’une variation occasionnelle du gunga.
En revanche, il est l’instrument principal du Maculêlê et est considéré comme sacré dans le Candomblé.
Il y a trois types d’Atabaques :
Rum : le plus grand avec un son plus grave.
Rum-Pi : de taille moyenne.
Lê : le plus petit avec le son le plus aigu.
En Maculêlê, et dans les rituels de Candomblé, on utilise les trois atabaques (soit un de chaque sorte si possible et pas d’autres instruments).
Il s’agit d’un tambourin à cymbalettes, qui permet d’obtenir une rythmique très spécifique qui soutient le rythme principal. Le joueur qui tient le pandeiro peut réaliser des variations de rythmes qui donnent encore plus d’énergie à la roda.
Sponsors & remerciements
Nous remercions chaleureusement la ville d'Elancourt et notre sponsor AGP Energy control pour nous aider et soutenir à réaliser ce championnat dans les meilleures conditions possibles !